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Association des Amis de Jean Hameau

Présidente : Mme Michelle Caubit ; Secrétaire : M. Jean Marie Chabanne

 

DEVOIR de MÉMOIRE – la LETTRE

 

JEAN HAMEAU et le PAYS DE BUCH

 

 

 

AOUT 2021.  Numéro 9

 

 

Louis-Philippe Premier, Roi des Français, Jean Fleury, maire de La Teste, sont à la direction des affaires, lors d’une décennie qui voit Jean Hameau élaborer et faire connaître ses Réflexions et Études sur les virus, 50 ans avant Pasteur et les bactériologistes allemands, découvreurs, sous le microscope, des premiers bacilles.

 

Le duc d’Orléans est mis sur le trône par la chambre des députés sous le nom de Louis-Philippe Premier le 9 août 1830. Le maire de La Teste, Marsilon-Lalesque, fidèle de Charles X, signe son dernier arrêté municipal le 5 octobre 1830. Jean Fleury aîné, après avoir prêté serment à Louis-Philippe Premier, est nommé maire et installé le 13 novembre 1830, près de 40 ans après son premier mandat en 1792.

 

1831

Le premier mai 1831, à l’occasion de la fête de Saint Philippe, patron du Roi, élus et autorités se rendent à l’église pour invoquer la faveur du Tout-Puissant sur Louis Philippe. La quête est faite par les épouses des adjoints au profit des pauvres.

Le 6 mai 1831, le Conseil Municipal  décide que le quart de la recette réalisée par le droit d’entrée au bal public sera versé dans la caisse du bureau de bienfaisance.

Le 9 juin 1831, 600 gardes nationaux volontaires sont organisés en un bataillon à quatre compagnies, A, B, C, D réparties dans les quartiers de la commune.

Juillet 1831, une messe est dite pour les braves qui périrent à Paris les 27, 28 et 29 juillet 1830 lors des Trois Glorieuses. Le produit de la quête est remis aux pauvres sous la forme de comestibles.

En cette année 1831, La Teste, 2840 habitants, est le chef lieu d’un quartier d’inscription maritime qui va de Bias (Landes) au Truc du Lion, entre Le Porge et Lacanau. Il comprend 27 bâtiments au long cours et 353 embarcations de pêche.

Le 9 octobre 1831, le Conseil Municipal s’oppose au projet de M. de Sauvage de convertir les prés salés en réservoir à poissons et en marais salants. Cela empêcherait les habitants de recueillir les engrais marins qui leur servent à fumer leurs vignes et leurs champs, et porterait un grave préjudice aux marins pêcheurs.

 

1832

Le 12 février 1832, le fils du maire, J.A. Fleury, chef de bataillon de la garde nationale, présente au Conseil Municipal un mémoire « Réflexions sur la nécessité de faire passer par La Teste le chemin de fer projeté de Bordeaux à Saubusse, allant de Bègles à Lamothe, et de là directement à Sanguinet. Ce mémoire est adopté.

19 avril 1832, le Conseil Municipal prend des mesures contre le choléra qui sévit dans le département. Les trois pharmacies de La Teste se tiennent prêtes à fournir les traitements qui seraient prescrits par les officiers de santé et médecins. Les indigents seront transportés dans une maison transformée en hôpital disposant de quinze lits au moins ; la commune prendra en charge tous les frais de médicaments, la literie sera prêtée par les citoyens.

Alors que la ville de Bordeaux est touchée de façon conséquente, l’épidémie s’arrête à ses portes.

En cette année 1832, la réalisation d’une prison s’avère nécessaire, l’insécurité ayant augmenté avec l’arrivée d’ouvriers étrangers embauchés par la compagnie du canal des landes.

 

1833

L’enseignement public n’est pas gratuit sauf pour les familles reconnues comme pauvres par la municipalité. La durée de la scolarité est fixée de 7 à 14 ans, ce qui représente un potentiel de 200 garçons à la rentrée 1833. On distingue 3 catégories d’élèves payants à des degrés différents, et 50 enfants admis gratuitement. Seuls 40 garçons sont inscrits, les filles n’étant pas concernées par l’instruction…Le premier instituteur public recruté est Trey-Dousteau. Il restera jusqu’en 1839, remplacé par Pierre-Elie Haurigot,19 ans.

 

1834 :Le canal des landes

Le premier juin 1834, le roi Louis Philippe signe une loi autorisant Boyer-Fonfrède à créer un canal « à ses frais, risques et périls entre Mimizan et le bassin d’Arcachon ». La première pierre du canal est posée le 10 juillet 1838 à 16 heures, en présence du cardinal Donnet, des gardes nationaux de La Teste et de Gujan. Un banquet de 70 couverts réunit les personnalités dans le grand bâtiment de 80 pièces, construit à La Hume pour servir de siège à l’administration de la compagnie d’exploitation et de colonisation des Landes de Bordeaux, créée en 1837 à Paris. Les projets sont nombreux : faire pousser de l’herbe sur la plaine de Cazaux, entreprendre la sériciculture, construire une usine à résine à La Hume, faire pousser des carottes etc. La forge de Gujan, alimentée par l’eau prise sur le canal, s’avère un échec ; le minerai local a une trop faible teneur en fer pour que son exploitation soit rentable, de même que pour toutes les forges de la région.

Le 23 août 1839, visite de Ferdinand-Philippe, duc d’Orléans, sur les rives du canal à la Hume d’où il part faire une reconnaissance du canal à travers les champs cultivés jusqu’au lac de Cazaux. Puis, il traverse la forêt usagère et les dunes ensemencées, et rejoint la Hume où l’attend un banquet de 50 couverts.

Le canal mesure 14,5 kms de Cazaux à La Hume, est large de 13 à 24 m, est profond de 1,65 m. Sur les 8 écluses prévues, seules 7 sont construites à sa mise en service.

Les conditions de vie sont dures pour les nombreux travailleurs, beaucoup étrangers à la région, avec de longues journées de travail, l’été de 4 h du matin à 7 h du soir, et un repos de 3 heures au milieu du jour. Les ouvriers malades doivent gagner l’hôpital de Bordeaux par leurs propres moyens et meurent souvent en chemin.

La compagnie sera déclarée dissoute le 21 décembre 1846. Elle n’aura fait que dépenser sans aucun bénéfice.

 

1835 : le 3 mai, premier feu d’artifice tiré à La Teste, pour la Saint Philippe, fête du  roi.

 

1836 : Naufrage du 28 mars

Le 23 mars, huit bateaux de pêche sortent du Bassin d'Arcachon et mettent à la mer. Chacun de ces bateaux est monté par treize hommes. La mer étant trop rude, les bateaux font voile vers le nord. Soixante dix huit personnes périssent lors de l’affreuse tempête du 27 au 28 mars alors que ces embarcations tentaient de regagner l’entrée de la Gironde. Le corps d’un seul marin, Joseph Errecalde, âgé de trente quatre ans, marié à La Teste depuis trois ans, est rejeté par la mer et découvert sur la côte de la commune de Lège le 24 avril 1836. Une demande de secours est adressée au préfet par le maire, pour apporter de l’aide aux familles éprouvées. Il n’y aura pas de fête le premier mai 1836, en raison du deuil de  la commune consécutif au naufrage du 28 mars.

 

La vigne dans le Pays de Buch

La Teste, patronnée par saint Vincent de Saragosse, protecteur des vignerons, présente une centaine d’hectares couverts de vignes. Voici quelques appréciations, qui fustigent davantage les viticulteurs que le vin lui-même.

1833 Monsieur Mareschal dans son journal de voyage sur le Bassin : « les vins récoltés sur les territoires de Gujan et de La Teste sont bons, corsés et d’une saveur agréable ; cependant, ils mériteraient plus de soins de la part des viticulteurs qui mettent toujours ces vins dans les mêmes barriques, ce qui donne un goût d’aigre… »

1840 Un agronome, Mortemart de Boisse, dans son rapport à la société Royale et Centrale d’Agriculture : « le vin est passable et pourrait être bien meilleur s’il était fait avec plus de soins, et bien conservé… »

1840  Le docteur Auguste Lalesque, ami de Jean Hameau : « on surveille mal la fermentation du moût, ce qui a pour résultat un vin médiocre ». Il ajoute : « Le vin, remède à la débilité de certains habitants qui ne boivent que de l’eau alors que la localité produit cependant un vin généreux et peu cher…Un puissant antagoniste des effets produits par les marais, c’est le vin ». (Pasteur : le vin est la plus hygiénique des boissons.)

 

Les femmes de La Teste selon les écrits d’époque

1837, Jouannet : « rien n’égale la mâle activité des femmes de La Teste. Elles partagent les travaux de l’homme ; ce sont elles en grande partie qui conduisent les bateaux à l’intérieur de bassin ».

1839, le comte de Bonneval : « elles sont vêtues proprement, et la forme de leurs vêtements ne laisse pas que d’avoir une certaine élégance ; elles se coiffent ordinairement avec un foulard dont le bout passe coquettement de côté sous un chapeau de paille garni de velours noir ; leur physionomie est spirituelle, piquante et naturellement fière. Elles portent  avec beaucoup de grâce une espèce de cornette, lors de grandes toilettes. Les testerines ont en général de fort beaux yeux…On en rencontre même un bon nombre de fort jolies. Elles aiment danser avec passion chez Dessans, salle de bal la plus courue, dite Ballongue.

Le 23 avril 1837, est organisée une vaste chasse aux loups qui commettent de gros ravages dans les troupeaux des Pays de Buch et de Born, battue générale à laquelle tous les hommes doivent participer avec leur propre fusil de chasse ou avec des armes de guerre pour ceux qui n’en n’ont pas.

Depuis plusieurs années, chaque mardi et vendredi, un marché se tient place « du Poids Public » où les bouviers des landes apportent volailles et gibiers. Un autre est envisagé le dimanche matin, place Laby.

 

Études sur les virus

Dès 1836, Jean Hameau informe la Société de Médecine de Bordeaux de ses études sur les virus lors d’un rapport oral, confirmé dans un mémoire adressé l’année suivante. Ses amis médecins montrent un intérêt à peine courtois pour ses recherches, et ne manquent pas de lui rappeler qu’il s’agit là d’assertions intellectuelles élaborées, certes, mais en parfaite contradiction avec la pensée médicale prédominante, qui a toute la confiance des médecins bordelais, comme de l’ensemble de la communauté médicale. Comment s’affranchir des théories soutenues par ce grand maître de la médecine française qu’est Broussais ? Celui-ci n’affirme t-il pas  que, si l’on peut admettre, à la rigueur, que des organismes vivants interviennent dans le développement des maladies contagieuses, ceux-ci prennent naissance au niveau des tissus inflammatoires de l’organisme malade, et plus particulièrement de l’intestin. Rien ne permet d’envisager qu’ils viennent de l’extérieur du corps comme l’affirme Jean Hameau et qu’ils pénètrent dans l’organisme et s’y développent. Comment ajouter qu’en l’absence de cette éventuelle structure vivante, que nul n’a pu mettre en évidence, certaines maladies n’apparaissent pas ? En conclusion de débats houleux, ses confrères n’approuvent pas sa théorie des virus vivants extérieurs à l’homme et responsables des maladies contagieuses, et, de surcroît, confirment leur attachement à la théorie de la génération spontanée. Jean Hameau ne reçoit qu’une lettre de remerciement pour ses recherches, et un témoignage d’estime de la part de la société. Bien décidé à faire examiner sérieusement ses « Etudes sur les virus », Jean Hameau adresse son manuscrit à l’Académie Nationale de Médecine à Paris en 1843, mais n’obtient en réponse qu’un courrier administratif l’informant que son envoi avait bien été enregistré le 25 mars 1843.

C’est ce texte sur les virus que Jean Hameau remet au docteur Roussel, de passage à La Teste pour enquêter sur la Pellagre. Très impressionné par ces idées novatrices et solidement étayées, il les fait publier dans la revue de Cayol. Quelques mois plus tard, Jean Hameau a l’agréable surprise de voir paraître dans cette Revue médicale, en date du 25 octobre 1847, son manuscrit sous le titre « Etudes sur les virus ». Cette publication reprend fidèlement le texte présenté dix ans plus tôt à Bordeaux. Malgré les encouragements de certains confrères, les réactions sont plus fréquemment défavorables et, parfois, franchement ironiques, voire dédaigneuses, à l’encontre de ce médecin venu du fin fond des bois pour expliquer la médecine à l’ensemble de la communauté scientifique, et à ses honorables professeurs.

 

Bref rappel historique sur la notion de virus

Les Romains avaient déjà émis l’hypothèse selon laquelle des agents infectieux(extérieurs) qu’ils avaient appelé « virus » (poison, toxine) invisibles à l’œil nu, pourraient être à l’origine des maladies.

Cette idée est également réapparue au Moyen-âge, à la suite des travaux d’Avicenne, médecin perse vivant en l’actuel Ouzbékistan. Selon lui les secrétions corporelles pouvaient être contaminées par une multitude de microorganismes présents dans l’organisme avant même que la maladie ne se déclenche. Il a ainsi eu pour la première fois, la perception de la nature contagieuse de la tuberculose.

A la Renaissance, en 1546, Fracastor, médecin italien, s’interroge sur le mode de propagation des épidémies et évoque l’action d’organismes invisibles analogue à des « semences ».

C’est au XVIIème siècle en 1675, que le hollandais Van Leuwenhoeck, grâce au premier microscope, reconnaît dans une goutte d’eau,  l’existence d’organismes vivants qu’il appelle « animalcule ». Il a en fait décrit sommairement des bactéries et des protozoaires.

A la même époque, en 1667, un anglais, Robert Hooke construit un microscope plus élaboré Ce microscope grossissait 30x. C’est à lui que l’on attribue  la 1ére description des cellules en observant du liège et l’on est en 1667.

 

Jean Hameau définit ce qu’il appelle les virus et les maladies d’origine virale. Il les différencie des poisons, venins et miasmes, toutes choses à peu près confondues dans l’esprit de beaucoup. Il soutient que les virus ont des corps, malgré leur petite taille puisque personne n’a encore réussi à les visualiser. (Rq : les virus dans leur acception actuelle ne furent visibles que vers 1960 grâce à l’utilisation du microscope électronique, bien après les bactéries). Cette matière hétérogène peut s’introduire dans un corps vivant, et elle est à l’origine des trois temps nécessaires et systématiques pour qu’une maladie due au virus se développe à savoir : la contagion, l’incubation et la multiplication.

 

« La contagion est le passage dans le corps de l’homme d’une matière animée, qui le rend malade. Cette matière vivante peut en sortir pour produire les mêmes effets sur d’autres personnes. »

 

« L’incubation n’est qu’un repos perfide pendant lequel il se fait un travail opéré par l’atome de matière animée dont les résultats apparaîtront bientôt, escortés par la douleur et, souvent, la mort. La durée de l’incubation varie avec les virus. Elle est caractéristique de l’action de chacun d’eux. »

 

« La multiplication est un accroissement prodigieux de la particule de matière qui a servi à la contagion. C’est le moment de l’apparition des symptômes caractéristiques de la maladie contagieuse, et du diagnostic.»

 

Toutes les causes des maladies auxquelles on reconnaît les trois qualités décrites ci-dessus sont des virus ; mais elles diffèrent pour chacun d’eux : contagion inégale, incubation de durée inégale, multiplication non identique.

Jean Hameau établit la notion de spécificité des virus et montre que chaque virus produit la même maladie quoiqu’à des degrés divers, les symptômes n’étant pas de même intensité, selon la personne atteinte.

Il décrit plusieurs sortes de virus, selon les maladies qu’ils déterminent. Les virus persistants occupent l’organisme malade pendant un très long temps, c’est le cas de la syphilis, de la gale, peut-être de la pellagre.

Les virus passagers ne retournent plus dans le corps après en avoir été chassés, ce que l’on constate dans la variole, la scarlatine, la rougeole, la rage, le choléra, la peste.

Il existe des antipathies entre les virus eux-mêmes, certains empêchant d’autres virus de se développer dans le corps, comme la pratique de l’inoculation de la vaccine l’a enseigné ; le virus de cette maladie de la vache s’oppose à la multiplication du virus de la variole chez l’être humain. Il y a aussi antipathie entre les virus passagers et les corps qu’ils ont quittés puisque, ordinairement, ils ne les attaquent plus. Ceci ne peut s’expliquer qu’en supposant que les virus laissent dans les corps des parties excrémentielles (anticorps !) qui les repoussent tout le temps qu’elles y demeurent.

Jean Hameau remarque que les virus se modifient en passant à des êtres d’espèces différentes. « Il serait peut-être possible de modifier avec avantage ceux qui ont une matière reproductrice connue, en les inoculant à des animaux. Dans un deuxième temps, on pourrait alors les transmettre à l’homme, ce qui le protègerait de la maladie engendrée par ce virus. (Exemple de la Vaccination anti-rabique de Pasteur !).

Jean Hameau consacre une autre partie de son travail aux traitements, fondés sur la notion que tout virus peut être tué puisqu’il y a vie. Il relève que ces maladies se propagent dans les milieux hospitaliers ou font suite à des interventions chirurgicales ; elles sont la conséquence de virus extérieurs qui envahissent l’organisme : «J’oserais croire qu’on préviendrait les phlébites dans les hôpitaux, si l’on trempait la lancette dans l’onguent napolitain, mélange à parts égales de graisse de porc et de mercure, avant d’opérer la saignée et si l’on recouvrait la petite plaie d’un taffetas frotté du même onguent parce que le virus s’introduit par les plaies ». Asepsie, Antisepsie !

 « Si on trouvait que j’ai fait briller quelques rayons de lumière pour entrer dans la bonne voie, qu’on la suive, je serais satisfait, je croirais avoir bien rempli ma carrière et je la verrais finir avec cette quiétude que donne à tout honnête médecin l’idée d’avoir fait quelque chose d’honorable et d’avantageux pour l’humanité souffrante.»

 

Les bains de mer

Son activité médicale dans l’établissement Legallais amène Jean Hameau à prendre en charge des baigneurs dont certains présentent des pathologies antérieures, qui nécessitent quelques précautions avant de se glisser dans la mer. D’autres, en pleine santé, se jettent à l’eau à tout moment de la journée, sans tenir compte de certains critères. Jean Hameau constate que l’immersion dans l’eau salée peut avoir des effets favorables sur certaines maladies comme des signes de folie qu’il traite avec succès, bien difficiles à soigner habituellement.

Il  rédige en 1836, après une dizaine d’années de pratique, un opuscule, qu’il intitule « Quelques avis sur les bains de mer » dans lequel il détaille les comportements à adopter pour tirer un maximum de bien-être des bains de mer, à la condition de respecter quelques précautions. Il s’agit avant tout d’un manuel de quelques conseils simples souvent ignorés par les premiers baigneurs. «Plusieurs choses essentielles doivent être observées avant le bain : ne point suer ; n’avoir point mangé depuis trois heures au moins ; les femmes ne doivent pas se baigner pendant leur temps critique ; le flux hémorroïdal et la diarrhée sont des contre-indications ; en cas de troubles, tels que maux de tête, vertiges, lassitudes dans les membres, venus sans cause apparente, il faut consulter, ces petits dérangements pouvant être  les préludes d’une maladie.»

A la suite de ses travaux, Jean Hameau fut nommé, en 1838, médecin-inspecteur des bains de mer.    

        

L’arrivée du train à La Teste en 1841 et les bouleversements qu’elle entraîne, Jean Hameau, maire rigoureux de La Teste, vont influencer grandement la vie des habitants dans ces dernières années de règne du Roi Louis-Philippe.

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