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Association des Amis de Jean Hameau

Présidente : Mme Michelle Caubit ; Secrétaire : M. Jean Marie Chabanne

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DEVOIR de MÉMOIRE – la LETTRE

 

JEAN HAMEAU et le PAYS DE BUCH

 

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JUIN 2021.  Numéro 7

 

 

 

Dans ce numéro 7, le docteur Jean Hameau aborde ses premières découvertes et révolutions thérapeutiques, la mort dramatique de son ami Pierre Daysson et la morve du cheval, les fièvres intermittentes maîtrisées, la fin d’un Empire sinistre et belliqueux, et les débuts de la Restauration.

 

Rares étaient, en 1807,  ceux qui possédaient un doctorat en médecine, accordé à la suite de la réforme de l’enseignement. Les portes étaient grandes ouvertes pour que Jean Hameau exerce la médecine à Bordeaux, la bourgeoisie bordelaise lui assurant ainsi de confortable revenus. Il aurait même pu devenir professeur de la future Ecole de Médecine.

Malgré ces alléchantes potentialités, sa décision est irrévocable. C’est à La Teste qu’il doit s’installer. Jean Hameau demeurera dans la maison de son père et y partagera sa vie.

 

La Teste compte alors, répartis dans la forêt immense, de nombreux résiniers, scieurs de long, charbonniers, des professionnels de la mer nombreux aussi, des commerçants et métiers complémentaires. Les négociants forment le noyau essentiel de la bourgeoisie locale avec les propriétaires ayants-pins.

Les professions de santé sont bien représentées : plusieurs chirurgiens, monsieur Larona, François Jougla, Jean Robert, René Dumora, maître chirurgien et accoucheur ; des officiers de santé, Pierre Dumora, Jean Lalesque, Jean-Baptiste Lalesque, son camarade de toujours, Marsillon-Lalesque.

Louis-Auguste-Frédéric Turgan administre la commune depuis un an lorsque Jean Hameau l’informe de sa décision de devenir médecin à La Teste. Cet ancien commandant de la Place l’accueille à bras ouvert, ravi de voir s’établir un docteur en médecine dans sa commune, qui plus est, un enfant du pays. Mais Jean Hameau n’a pas la même admiration que le maire pour l’Empereur, loin de là. Monsieur Turgan incite chaque année la population, à fêter, le quinze août, avec ferveur et réjouissances celui qui gouverne désormais. La défiance de Jean Hameau vis-à-vis de Napoléon Ier n’ira qu’en s’amplifiant au fur et à mesure que sont connues les ambitions démesurées de celui qui s’est emparé du pouvoir à la faveur d’un coup d’Etat. Le maire n’est pas suivi par l’ensemble du Conseil municipal, qui s’oppose à son désir d’acquérir le buste de Sa Majesté l’Empereur, ou tout au moins un portrait, comme recommandé instamment par les hautes autorités du pays.

 

 

Premières découvertes et révolutions thérapeutiques

 

Seule l’expérience fait le bon médecin, lui avaient enseigné le professeur Corvisart, et le docteur Desquives. Toutes les connaissances du monde ne sauraient remplacer les approches répétées de malades présentant des symptômes différents, cependant parfois atteints de pathologies semblables.

Rapidement son activité de consultant s’accroît, appelé par des praticiens non docteurs, dont les acquits ne suffisent pas à résoudre les problèmes posés par des malades difficiles ou inhabituels. Dès son début, Jean Hameau s’astreint à noter sur des cahiers les symptômes des malades, son diagnostic, ses diverses hypothèses, les soins prescrits, les résultats obtenus. Il établit, pour mieux les consulter un classement catégoriel des diverses affections :

  • - Les troubles digestifs, généralement peu graves, sont fréquents, s’ils ne sont pas associés à d’autres symptômes pour mieux les soigner. L’émétique est souvent prescrit, ainsi que  l’ipéca et le tartre stibié, pour libérer un estomac qu’on pense surchargé.

  • - Les catarrhes pulmonaires, les esquinancies, ces maux de gorge qui provoquent des douleurs brûlantes, piquantes, gênant fortement l’alimentation, font appel à toutes ces plantes de la région que Jean a  appris à récolter dès son plus jeune âge, et à en connaître les vertus. La crainte est  de voir apparaître la redoutable phtisie, qui  laisse les médecins démunis. Jean Hameau est certain qu’un être vivant extérieur à l’organisme en est la cause profonde, mais cette affection ne ressemble en rien aux maladies que l’on commence à qualifier de contagieuses. Son évolution durable, sur plusieurs mois, ou plus, la fait comparer à la syphilis.

  • - La rougeole fait des ravages chez les jeunes enfants, entrainant nombre de décès dès les premiers mois de vie. Elle apparait par épidémies, comme la toux durable et variable de la coqueluche.

  • La gale provoque des démangeaisons intolérables, surtout nocturnes, objectivées par les traces de sang qui recouvrent les doigts et le corps aussi. On badigeonne de soufre.

  • L’épilepsie, également dénommée mal caduc, ou mal sacré, pose des problèmes importants, sans recours thérapeutique efficace.

  • La pléthore demande un traitement rapide sous peine de voir se produire l’apoplexie redoutée. Des saignées abondantes, accompagnées de la pose de sangsues sur le crâne, se montrent efficace.       

  •  Les troubles urinaires apparaissent fréquemment chez les hommes âgés, sous forme de strangurie. Les urines s’écoulent goutte à goutte, avec douleur et envie fréquente. La maladie de la pierre concerne les hommes plutôt jeunes. Il faut aider à évacuer leurs calculs urinaires à l’aide d’une très petite algalie, sonde creuse qui sert à évacuer l’urine prisonnière.

  • - La mortalité infantile, en cours d’accouchement, est insupportable. Jean Hameau se révolte contre l’action des matrones. Seules des sages-femmes, dûment formées, doivent pouvoir aider les femmes à accoucher. Les avortements, pratiqués par des faiseuses d’ange, tournent fréquemment à la catastrophe et Jean Hameau demande des sanctions fortes à leur encontre.

 

Les prescriptions thérapeutiques sont diverses, surtout lors des symptômes difficiles à rattacher à une pathologie définie. Les soignants ont tendance à croire qu’il s’agit de maladie imaginaire.

Nombreux sont les onguents, les potions prescrits. Les purgatifs, les saignées, l’application des sangsues moins traumatisantes que le recours à la lancette, constituent les habituels traitements pour toute affection résistante aux classiques tisanes et décoctions préparées par les apothicaires. Les plantes de notre sol sont utiles pour venir à bout de nombreuses maladies. Sont-elles bien utilisées ? Jean Hameau garde à sa portée l’ouvrage de Linné sur la description des végétaux, et leur  intérêt thérapeutique.

 

La Morve du cheval

En 2010, un évènement cruel va bouleverser ses premières années d’exercice : la mort de son ami Pierre Daysson atteint de la Morve du cheval (maladie infectieuse, aujourd’hui considérée comme hautement contagieuse, d'origine bactérienne).

Jean Hameau et Pierre Daysson étaient devenus de véritables frères à la suite de leurs études parisiennes. Lorsqu’ils empruntent ensemble les chemins défoncés, Pierre apporte ses soins à des animaux en danger, source essentielle de revenus pour les pauvres paysans qui n’en possèdent qu’un maigre troupeau, Jean soigne les propriétaires.

Un jour de mai 1810 Pierre consulte son ami pour une gêne au niveau du voile du palais. L’examen de sa bouche révèle une petite grosseur comme une noisette, et un écoulement liquide très fétide par les narines. Pierre, très inquiet, dit à Jean, qu’il redoute avoir contracté la Morve. Il a été missionné par le préfet pour se rendre auprès d’un élevage de chevaux dans la commune d’Audenge, où plusieurs animaux étaient atteints de cette maladie spécifique du cheval. On l’a chargé de trouver un traitement efficace et d’éviter une propagation alentour. La crainte du vétérinaire parait justifiée par la similitude des symptômes présentés par les chevaux, et ceux observés chez lui. Jean Hameau adresse son ami à deux praticiens réputés, en se référant aux soupçons de Pierre sur l’origine du mal. Hélas, les confrères estiment probable cette dernière hypothèse. La maladie poursuit son évolution défavorable, malgré les efforts de Jean. Il doit augmenter les doses d’opium pour atténuer les douleurs.

Après trois mois de souffrances atroces, Pierre s’en va,  blotti contre son ami Jean, secoué de sanglots, pleurant sans retenue cet ami si proche.

Pour éveiller l’attention des vétérinaires et des médecins  de la région, il envoie  à la Société impériale de Médecine de Bordeaux une description détaillée de ce qu’il a constaté et dit soupçonner que cette maladie mortelle du cheval peut se transmettre à l’homme. Ses propos n’attirent pas  grande considération. Ils ne furent pas publiés.

Jean apprit que, vers 1830, deux médecins confirmés, l’un anglais, l’autre français,  seront reconnus par les autorités médicales  pour cette découverte !

 

Les Fièvres intermittentes

Les fièvres intermittentes ont, de tous temps, proliféraient dans la région. Elles attaquaient les personnes de tous âges, de tous sexes dès le mois de juillet mais leur pic s’observait en automne. Peu d’habitants y échappaient. Elles guérissaient souvent spontanément, et récidivaient, pouvaient se répéter pendant plusieurs semaines, laissant le malade affaibli. Quelquefois elles se terminaient par la mort. Elles n’étaient point contagieuses, à ce qu’il en paraissait. L’accès fébrile se terminait par une sueur abondante. Ces accès se reproduisaient tous les deux ou trois jours.

Ces fièvres étaient connues depuis l’antiquité ; on les avait reliées à des circonstances géographiques particulières, sans en connaître la véritable cause. D’emblée, Jean Hameau pense que ces fièvres dépendent de miasmes qui émanent de tous les lieux humides. Dans une intervention écrite auprès de la Société impériale de Médecine de Bordeaux sur la constitution médicale des communes qui bordent le Bassin d’Arcachon du 1-06 au 31-12 /1811, Jean Hameau remarque que cette année 1811 fut chaude et humide, et, comme il l’avait prédit, il y eut beaucoup de fièvres intermittentes et les trois quarts des habitants en furent atteints. Jean utilise le traitement préconisé qui recommande d’attendre plusieurs accès avant de prescrire des doses de quinquina, plante qui avait provoqué une véritable révolution thérapeutique depuis son introduction en France par des jésuites revenus d’Amérique du Sud.

Certain  de son diagnostic dans le contexte pathologique saisonnier, il décide de prescrire du quinquina d’emblée, à la dose de trente grammes, entre deux et six heures avant le moment attendu du prochain accès fébrile, puis à moindre dose pendant plusieurs jours. Il déconseille la diète rigoureuse, nuisible à son sens, et l’emploi de purgatifs répétés. Si cela ne suffit pas, il prescrit un opiate, poudre d’opium dispersée dans le miel, contenant du quinquina rouge, de l’oxyde de fer, de la rhubarbe, ainsi qu’une plante, l’asa fetida, et du sirop de capillaire. Sur de très nombreuses observations, Jean ne constate aucun accident, alors qu’ils étaient, au contraire, fréquents et graves si l’on tardait à intervenir, en particulier des «anasarques», révélés par les jambes gonflées et des troubles urinaires.

En 1812, dans une nouvelle communication sur les fièvres endémiques dans les Landes de Gascogne, il informe la Société Médicale du traitement qu’il met en pratique depuis des semaines. Il ajoute  qu’il suffirait, pour faire disparaître cette maladie, de faciliter l’écoulement des eaux stagnantes. De 1811 à 1815, il n’aura de cesse de recommander des travaux de drainage, des plantations de pins. Devant l’inaction des autorités en charge de l’administration, il finit par s’emporter et écrit à celles-ci :

« Si la moitié des dépenses qui ne sont faites que pour des plaisirs frivoles était consacrée à l’assainissement du sol et des lieux habités, on verrait bientôt un grand nombre de ces maladies cesser d’anéantir l’espèce humaine.»

Lorsque, quelques années plus tard, cela fut réalisé par Chambrelent et Crouzet, on vit le Pays de Buch devenir une des régions les plus salubres de France.

 

Les deux communications de Jean Hameau, sur la Morve du cheval et sur les Fièvres intermittentes, lui valent de devenir membre correspondant de la Société de Médecine de Bordeaux.

Dans un mémoire adressé en 1815 à la Société de Médecine de Bordeaux, il réaffirme qu’il faut traiter ces fièvres dès le premier accès, insiste sur l’absence de danger, réitère sa conviction de relation entre eaux stagnantes et fièvres intermittentes. Son intention est d’avertir ses amis bordelais et girondins qu’il est possible, et même nécessaire, de transgresser les règles de prescription telles qu’ils les ont apprises et telles que tous les pratiquent lorsque l’expérience montre une autre voie.

Lorsque Laveran, à la fin du 19ème siècle, eut découvert le plasmodium falciparum, minuscule parasite à l’origine de ce qu’on appelait désormais paludisme, il préconisa un traitement semblable dans sa posologie, à celle déjà explicitée par Jean Hameau, trois quarts de siècle plus tôt.

 

Jean Hameau fait parvenir ses travaux sur les pathologies observées dans les communes qui bordent le bassin dans des mémoires contenant la constitution médicale des communes du Bassin d’Arcachon, pour les années 1812, 1813, 1814 et 1815. Il les accompagne de considérations générales, sur le climat et sur la géographie particulière du Pays de Buch, sur l’influence de l’action de la mer, de ses mouvements, du déplacement des dunes sur l’habitat.

 

Fièvres muqueuses et dysenterie

  •  Il existe une sorte de fièvre dont les enfants sont  les victimes principales, les fièvres muqueuses. Elles se développent dans des endroits où l’eau des puits, à fleur de terre, est souillée par divers produits dont le fumier environnant. La somnolence est un symptôme habituel. Pour traiter ces fièvres accompagnées de diarrhées, Jean Hameau conseille la prise d’ipéca, d’un régime alimentaire peu strict à base d’eau, agrémentée de graines de lin, de crème de riz, et de panades aromatisées avec de l’eau de fleur d’oranger. Des lavements composés de décoction de graines de lin et de son complètent sa prescription. Ainsi traités, les enfants guérissent, alors que la mort survenait habituellement si aucun praticien n’intervenait.

  • Une affection voisine, la dysenterie, se manifeste par des douleurs abdominales, des selles sanguinolentes, alternant avec de fausses envies imposant aux enfants de se souvent présenter aux latrines. La prise d’ipéca est vite efficace, accompagnée de crème de riz, de panades légères.

Il rattache ces deux affections, fièvres muqueuses et dysenterie, à l’absorption d’eaux contaminées. Elles sont non transmissibles directement d’homme à homme, bien qu’apparaissant par épidémies très localisées, et ne sont pas des maladies contagieuses. Il doit persuader les habitants de ne pas abandonner du fumier, des déchets purulents, auprès de sources d’eau, de puits sans margelle. Il recommande de boire de l’eau provenant de sources qui produisent une eau limpide, claire et d’un bon goût, de creuser des puits profonds dans le sable pour filtrer l’eau,  de les protéger de murets assez hauts pour que l’eau sale, les déjections n’y puissent pénétrer.

 

A cette époque, à La Teste :

 

En 1809, la petite garnison de la Roquette est composée d’un officier et de soldats polonais ; logés chez l’habitant, ils ont quelques difficultés de compréhension.

 

En 1811, la dune du Pachou, vers le Pyla, est fixée, au grand soulagement de tous. Cette même année, l’ami de Jean Hameau, François Legallais, épouse Marie Angélique Dehillotte le 20 mars. Elle apporte dans sa dot la parcelle d'Eyrac, où le jeune marié va installer le premier établissement de bains de mer.

En prévision d’une seconde agression, après celle du 4 janvier 1807, il est décidé que quatre batteries seraient construites à Bernet, à Moulleau, au Pilat et au Cap Ferret, défendues par des militaires.

Cette année, on note encore la présence de Polonais  commandés par le capitaine Czerminski.

 

En 1812, le maire recommande à ses concitoyens de recevoir la vaccine, à l’imitation de sa Majesté le Roi de Rome. Jean Hameau est chargé de reprendre sa mission de vaccination. Turgan l’accueille dans le conseil municipal, poste qu’il  n’abandonna jamais, jusqu’à sa destitution en 1848.

 

En 1814, un blocus est mis en place par les anglais. Plusieurs royalistes manifestent à La Teste, envahie par 250 anglo-portugais, accompagnés de Monsieur de La Rochejaquelein qui tente d’imposer l’autorité du roi, malgré l’opposition du maire, Turgan, fidèle à l’empereur.

Le 11 mai 1814, Louis XVIII est proclamé roi, le maire Turgan est démis de son mandat et remplacé par Peyjehan.

 

Début 1815, l’Empereur quitte l’ile d’Elbe, Turgan se réinstalle à la mairie pendant les Cent jours, et doit à nouveau laisser sa place à Pierre Peyjehan en juillet.

On note encore des sables mouvants aux abords du bourg en 1815.

La vie continue à La Teste. Jean Hameau assiste à l’installation en 1815 du panneau central de l’église, représentant le diacre espagnol Saint Vincent, mort martyr en 304, patron de la paroisse et des vignerons. Il il y avait alors  beaucoup de vignes dans la région.

 

Le 2 juin 1816, sont fixés les tarifs de péage du pont de Lamothe : 50 centimes pour un troupeau, 5 pour un piéton,10 pour un cheval monté, 20 pour une charrette.

 

Le 26 juillet 1816, pour honorer l’heureux retour du roi, le maire demande que chaque maison arbore un pavillon blanc, hommage renouvelé le 25 août pour célébrer la fête du roi Louis.

 Jean Hameau rédige le poème le Lys, pour s’élever contre les excès de la révolution, puis les impériaux malheurs, avant le bonheur promis par la royauté rétablie :

              «Jetons nous dans les bras d’un roi plein de clémence

                Sauvons avec le Lis notre honneur et la France »

 

Le 6 février 1817, Lesca fils aîné est autorisé par l'ordonnance du Roi Louis XVIII à établir une distillerie de matières résineuses au lieu-dit «les Pigues» dans sa commune.

 

En 1818, Jean Hameau assiste avec plaisir à l’installation du Cippe de Brémontier élevé, en marbre rouge, demi-colonne sans chapiteau, proche du Pyla, en hommage rendu à l’homme qui a sauvé La Teste des sables, avec son ami Peyjehan.

Les nombreux naufrages continuent à endeuiller La Teste en raison des terribles conditions de navigation hivernales dans les passes et au large. En  cette année 1818, on compte encore 34 morts.

 

L’année 1819 sera, pour Jean Hameau, le début d’une suite d’observations médicales, étendues sur plusieurs années, dont la synthèse due à sa seule réflexion allait lui valoir une notoriété nationale ; en même temps la décennie qui vient sera celle de bouleversements qui vont marquer sa vie personnelle, et la vie locale.

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