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Association des Amis de Jean Hameau

Présidente : Mme Michelle Caubit ; Secrétaire : M. Jean Marie Chabanne

 

DEVOIR de MEMOIRE – la LETTRE

 

JEAN HAMEAU et le PAYS DE BUCH

 

 

 

 

 

 

 

 

Octobre 2021.  Numéro 11

 

 

De 1848 à 1851, une période nouvelle s’installe : Election de Louis-Napoléon Bonaparte à la Présidence de la Deuxième République et son retentissement local ; terrible épidémie de Choléra qui s’abat sur le Pays de Buch ; Reconnaissance nationale des Etudes novatrices de Jean Hameau sur les virus et les maladies virales.

 

Election de Louis-Napoléon Bonaparte

 

20 mars 1848, le maire provisoire, Oscar Dejean, s’adresse à la population et vante sa sagesse dans cette période troublée de monarchie abolie, et de proclamation de la République.

11 avril 1848, un arbre de la liberté est planté place du Saubona et béni par le clergé.

10 juillet 1848, Oscar Dejean est élu conseiller municipal de La Teste puis choisi, le 12 août, pour diriger la municipalité. Il reconstitue la compagnie de garde-côtes, gage de son sentiment républicain.

10 et 11 décembre 1848, élection pour désigner le Président de la Deuxième République. Louis-Napoléon Bonaparte est élu au premier tour au suffrage universel masculin pour quatre ans. C’est le neveu de Napoléon Ier que les Français choisissent, le neveu de cet empereur que Jean Hameau a violemment vilipendé dans son poème « le Lis ». Lui-même ne dit pas à qui il a apporté son suffrage, mais ce ne pouvait être à Louis-Napoléon Bonaparte, cet homme au passé trouble, ni à ce général Cavaignac qui avait étouffé avec une violence inouïe la révolte d’Alger comme celle des ouvriers parisiens en juin 1848. Au poète Alphonse de Lamartine, lui accordant l’une des rares voix qu’il avait obtenues ? Jean Hameau n’est plus en phase avec le peuple français.

Plusieurs conseillers municipaux de La Teste démissionnent après l’élection de Louis-Napoléon Bonaparte, ce qui met un peu de baume au cœur de Jean Hameau. Il ne peut enlever de sa mémoire les douloureux souvenirs rattachés à la Première République, avec ses outrances, ses règlements de compte.

Jean Hameau n’abandonne pas totalement son intérêt pour les Testerins auxquels il a dédié sa vie entière. Il va intervenir à plusieurs reprises, en fonction de la règlementation qui enjoint aux personnes les plus imposées de donner leur avis lorsque les questions économiques et financières sont traitées en Conseil municipal. Nommé délégué cantonal, il demande d’urgence la nomination d’un instituteur adjoint, monsieur Octave Mouliets.

L’épidémie de choléra

Juillet 1849, début de la terrible épidémie de choléra, causant rapidement plusieurs morts par jour, et non par mois comme habituellement. On se réfugie à Eyrac, on se cache dans la forêt. Jean Hameau n’ignore pas que le choléra s’étend sur l’ensemble de la France, probablement venu de l’Europe de l’Est. Et voilà que, cette fois-ci, La Teste n’échappe pas au fléau, elle qui avait été épargnée lors de l’épidémie de 1832. Par de nombreuses lois, les autorités, nationales, communales, ont tenté de protéger la population. Ce qui n’a pas empêché, en mars 1832, Paris d’être touché par le choléra qui fit dix-huit mille morts, soit plus de cent décès par jour, et plus de cent mille victimes, dont Casimir Perier en France. On met en évidence la relation entre le taux de mortalité et le niveau d’insalubrité des logements, on constate que les jeunes enfants et les vieillards forment la population la plus atteinte. Deux causes principales sont invoquées pour expliquer les grandes épidémies. Un châtiment divin en tout premier lieu, juste retour de la colère de Dieu, mais pour beaucoup il s’agit d’un empoisonnement collectif et la suspicion s’installe, on se méfie même du curé et du médecin.

Cette pathologie, Jean Hameau la connaît mieux que personne. Dès 1836, dans ses travaux sur les « virus », il a rédigé de nombreuses pages consacrées à cette affection qui a ravagé l’Inde de tout temps. C’est par voie humaine que la maladie se transmet, il en est certain. La cause efficiente de cette maladie, malgré ses longs voyages, ne perd pas un iota de sa puissance. Et cette cause, Jean Hameau affirme que c’est un « virus » », qu’il est contagieux. Elle tue ici, comme elle tuait dans son pays natal, malgré les changements de contrées. C’est toujours dans les grands centres de population que ce « virus » sévit, dans les cités où se fait le plus grand commerce. C’est certainement à partir de Bordeaux qu’il s’est propagé vers la Teste, probablement par l’arrivée récente du train, facilitant les échanges.

Rq : Ce fût aussi le cas en 1890, lors de l’épidémie de « grippe russe » la maladie se propageant le long de ces nouvelles voies de communication….

Devant le défi que pose cette terrible maladie, Jean Hameau reprend, avec toute sa détermination, son activité médicale, malgré ses 70 ans, et surtout en dépit de cet ongle incarné qui le fait atrocement souffrir.

Il parcourt le Pays de Buch sans répit, portant assistance aux officiers de santé qui lui demandent d’intervenir auprès de patients dont l’état s’aggrave, malgré les traitements prodigués selon les pratiques recommandées par les maîtres de l’Ecole de Médecine et des hôpitaux. On saigne à qui mieux-mieux des personnes déjà rendues très faibles par vomissements et diarrhées ; les visages sont pâles, le froid envahit le corps et on ne propose comme moyen thérapeutique que de les affaiblir encore davantage en retirant des quantités de sang conséquentes !

Jean Hameau remarque qu’il existe des conditions mal élucidées pour que la maladie se développe, et que tous ne sont pas également frappés. Pourquoi seule une personne sur dix contracte la maladie, alors que tous vivent de manière à peu près semblable ? Pourquoi environ un malade sur deux ne meurt pas et se remet totalement, sans séquelle ou presque, et cela, quel que soit le traitement appliqué ou, plus paradoxalement, également en l’absence de traitement ? Les vomissements diminuent, les selles deviennent bilieuses, les urines plus abondantes. Pourquoi, pour d’autres, l’évolution est rapide vers la mort en quelques heures, ou en 3 ou 4 jours ?

Ses observations attentives des malades conduisent Jean Hameau à affirmer que le « virus » se multiplie dans les intestins, qu’il est bien impliqué dans la survenue de la diarrhée, symptôme primordial. Il faut donc apporter le traitement à cet endroit même, où se nichent ces agents de destruction pour venir à bout de la maladie. Il décide d’introduire dans l’organisme malade, à l’aide de lavement, un produit susceptible de supprimer le « virus », du sulfure noir de mercure, et de renouveler cette opération plusieurs fois par jour. En complément, pour compenser la perte de liquide, due à la diarrhée et aux vomissements, et lutter contre l’affaiblissement, le malade doit absorber de l’eau salée, en faibles quantités, et souvent. Jean Hameau est certain que cet organisme vivant, venant de l’extérieur du corps, se retrouve dans les matières rendues par le malade et transmise ainsi aux personnes saines à leur contact direct, mais aussi par l’intermédiaire des objets jouxtant le malade, et souillés par ces matières. Pour interrompre cette propagation, il ordonne de mettre une bonne poignée de sel de cuisine et un peu d’eau ou de vinaigre dans le pot de chambre, chaque fois que le malade va à la garde-robe. Lorsque les selles sont jetées dans les latrines, on doit ajouter dans ce lieu de 7 à 8 kilos du dit sel. Si le malade vomit, les mêmes précautions sont à prendre avec les déjections. Le mélange de sel et d’eau ou de vinaigre détruit le « virus » reproducteur de cette maladie. Enfin, il faut que les vêtements du malade soient lavés à l’aide d’une solution à base de mercure.

Seule l’association de ces mesures est à même d’éradiquer l’épidémie. Il faut donc intervenir simultanément dans deux directions : « tuer » ce germe (une bactérie, le bacille Vibrio cholerae découvert à la fin du 19ème siècle) responsable du choléra au niveau des organes atteints, et prévenir sa dissémination par les mesures préconisées. Jean Hameau s’empresse de rendre compte des résultats remarquables de sa thérapeutique nouvelle à la Société de Médecine de Bordeaux. Cette communication est publiée sans attendre dans le Journal de Médecine de Bordeaux sous le titre « « l’histoire de l’épidémie de choléra qui a régné à La Teste pendant les mois de juillet, août et septembre 1849 ». Ses méthodes vont être reprises par de nombreux confrères régionaux. Au début de l’année 1850, il adresse ce même texte à l’Académie Nationale de Médecine de Paris, avec l’arrière-pensée que cela pourrait ouvrir des perspectives à des médecins plus compétents que lui.

 

Reconnaissance de l’Académie de Médecine 

« Le seul chemin pour délivrer l’humanité des terribles maladies contagieuses »

Jean Hameau est bien conscient qu’il n’a point d’autre moyen à sa portée que l’observation clinique et le raisonnement pour déterminer la réalité et la nature vivante des « virus ». Il ne peut qu'attendre la future vérification de son hypothèse par les preuves directes, ce qui ne lui est pas possible à l’aide du microscope fruste qu’il a acquis. Il sait que sa démonstration aura beaucoup de peine à convaincre les autorités médicales et leurs structures officielles, sans le critère objectif de la description visuelle de ces « virus ».

Fin octobre de cette année 1850, Jean Hameau reçoit la lettre qu’il n’attendait plus.  Elle est signée du professeur Londe, datée du vingt-deux de ce mois, en provenance de l’Académie de Médecine. Cela faisait sept ans qu’il avait adressé ses Etudes sur les « virus » à cette institution éminente. Les termes de cette lettre, écrite de la main même de ce distingué professeur, secrétaire de l’Académie de Médecine, il les garde parfaitement dans sa mémoire. En voici les phrases essentielles :

« Monsieur et très honoré confrère,

J’ai retrouvé, il y a quelques mois, un mémoire qui porte votre nom, qui a dû m’être envoyé du secrétariat de l’Académie vers le mois d’avril 1843, puisqu’il y a été reçu le vingt-cinq mars de la même année. Ce mémoire a pour titre : « Réflexions sur les « virus » ». J’ai lu ce mémoire comme rapporteur de la Commission chargée d’en rendre compte à l’Académie. Il m’a paru extrêmement remarquable, et d’un intérêt si grand que, depuis plus de vingt ans, je n’ai été aussi vivement impressionné par aucun ouvrage de médecine. Votre œuvre interprète des faits jusqu’alors inexpliqués, ouvre un nouvel horizon à l’étiologie et à la thérapeutique de plusieurs maladies terribles, et montre le seul chemin qu’on doive suivre désormais pour en délivrer l’humanité. »

A la lettre du professeur Londe, Jean Hameau répond que le silence de l’Académie l’avait beaucoup perturbé, l’avait fait douter. Ainsi, l’intérêt suscité lui montre qu’il était dans le vrai, ou, tout au moins, qu’il ouvre une voie nouvelle qu’on va enfin approfondir. Et, reprenant l’exclamation de Galilée, qui s’écriait « ce sont pourtant de grandes, de sublimes vérités », il termine par ces mots :

« Eh! Comment n’aurais-je pas eu dans ma croyance la même ténacité que ce grand homme, alors qu’il s’agissait de choses autrement importantes, pour le bonheur de l’homme, que de savoir si la Terre tourne. »

Triomphe et Félicitations

Quarante-huit heures après avoir pris connaissance d’un rapide billet de son fils Gustave lui indiquant que le rapport du professeur Londe a été présenté à l’Académie en janvier 1851 et favorablement perçu par ses membres, il reçoit le 20 janvier 1851 une longue lettre dans laquelle son fils lui confirme largement sa première missive. Triomphe et félicitations sont les premiers mots de Gustave. Il lui dit son admiration et la grande fierté qu’il a ressentie en découvrant dans un grand journal médical la publication d’extraits du travail de son père. Une partie de la presse médicale se montre critique, utilisant des arguments inexacts pour évoquer ce travail, signe d’une méconnaissance totale du sujet. D’autres titres, les plus nombreux et les plus connus, sont, au contraire, impressionnés positivement, et exposent très largement les propos de Jean Hameau.

Gustave peut se procurer ce rapport dans son intégralité et l’adresse à son père. Jean Hameau peut alors l’examiner dans ses moindres détails. Cette étude sérieuse, extrêmement fouillée, où chaque paragraphe de son travail est analysé, discuté, développe les arguments favorables à ses affirmations ou, au contraire, défavorables, qui peuvent lui être opposés. Dès les premières lignes, ces professeurs réfutent l’idée que Jean Hameau soutient selon laquelle le sarcopte, petit parasite qu’il a pu observer à l’aide de son microscope rudimentaire, puisse être la cause de la gale. Ainsi, le fait d’affirmer que cet animalcule est à l’origine de cette affection cutanée, et que son intervention est indispensable pour créer ces petits sillons visibles à travers la peau et cette démangeaison intense, est considéré comme une contre-vérité par les rapporteurs. De même, son affirmation selon laquelle « le ciron nait dans la malpropreté et non de la malpropreté » les heurte pleinement. Ils y voient une négation de la génération spontanée. Ils rejettent globalement ce qu’ils appellent les savantes discussions de l’auteur pour contester la doctrine des créations spontanées, puisqu’il ne peut expliquer comment naissent ces petits êtres. En revanche, ils retiennent l’observation, montrée à la Société de Médecine de Bordeaux en 1811, dans laquelle Jean Hameau expose la transmission, à un vétérinaire de La Teste, de la Morve, maladie spécifique du cheval, ce qui n’avait encore jamais été relaté à cette date.

Messieurs Londe et Dubois soulignent la proposition thérapeutique essentielle sur laquelle Jean Hameau insiste à savoir que le « virus » doit être tué, qu’il soit persistant, c'est-à-dire qu’il demeure longtemps dans l’organisme, ou qu’il soit passager, à savoir qu’il quitte l’organisme au bout d’un temps défini et relativement court.

La Commission soulève une question qu’elle considère comme essentielle et l’exprime de cette manière :

« Combien y a-t-il de « virus ? Comment et par quoi sont-ils formés ? Réponse : par un inconnu. C’est cet inconnu, c'est a jamais inconnu, à la recherche duquel s’est mis Monsieur Hameau avec courage et une abnégation encore sans exemple dans les circonstances où se trouve ce médecin du désert. »

Ils poursuivent qu’il est positif que personne n’a soutenu avec autant de vigueur que Monsieur Hameau la doctrine de la contagion relativement à certaines maladies, que personne n’a établi mieux que Monsieur Hameau la nécessité de la division des causes de maladies en deux grandes classes comprenant, la première, les causes qu’il appelle ordinaires, c'est-à-dire la transgression des lois de l’hygiène, la seconde, comprenant ce qui, avant lui, n’avait pas de nom, ce que nous appelions les causes inconnues, les causes à jamais inconnues, et ce que nous pourrons désormais, si la théorie de l’auteur se trouve justifiée, désigner par un nom ayant une signification.

La Commission reconnait que jamais on ne lui a porté le secours d’une analyse aussi saisissante des maladies contagieuses. Elle examine certaines maladies que Jean Hameau classe parmi les maladies virulentes et se penche plus particulièrement sur le choléra. Messieurs Londe et Dubois affirment que cette maladie ne se propage pas par les individus, qu’elle n’est pas contagieuse. En effet, les émanations cutanées et pulmonaires d’un cholérique vicient moins l’air que ne le font celles d’un individu sain, pour la simple raison que les exhalaisons sont considérablement diminuées dans cette affection ! Pour eux, la non-transmissibilité du choléra est un fait démontré. Ils ajoutent :

« Si nous ne croyons pas que Monsieur Hameau doive faire au choléra l’application des principes qu’il a établis, application due sans doute à l’éloignement où il se trouve de nos discussions sur les maladies contagieuses, si nous n’admettons pas les moyens préventifs qu’il a conseillés, nous n’en sommes pas moins convaincus, et nous devons le proclamer, que la doctrine de Monsieur Hameau, la logique vigoureuse avec laquelle il l’a présentée, les limites dans lesquelles il a su circonscrire une théorie qui se trouve neuve en l’appliquant à une classe de maladies dont elle peut expliquer le développement, la nature, la propagation, ouvrent à l’étiologie, à la pathogénie et à la thérapeutique des maladies contagieuses un horizon nouveau. Nous croyons ces opinions propres à passer à la recherche d’un nouvel ordre de moyens à employer contre des maladies cruelles, pour la cure radicale desquelles la science semble avoir donné sa démission. Monsieur Hameau donne les indications les plus ingénieuses pour constater qu’une maladie est contagieuse, indique que, pour guérir les malades contagieux, on devra employer des remèdes toxiques contre les causes qui les produisent. »

Ils concluaient ainsi leur rapport :

« Malgré donc ces erreurs de détail concernant le choléra (!!), qui, suivant beaucoup de nos collègues, n’en sont pas sans doute (ainsi, des académiciens approuvaient les écrits de Jean Hameau !), malgré ce que l’on pourrait alléguer en faveur des créations spontanées, le travail de Monsieur Hameau n’en est pas moins une œuvre d’une grande portée, et, alors même que l’Académie ne partagerait pas entièrement les opinions de l’auteur, votre Commission propose pour conclusion finale, de donner à Monsieur Hameau une haute marque d’approbation, en inscrivant son nom au nombre des candidats aux places de correspondants nationaux. »

Jean Hameau éprouve une infinie satisfaction d’avoir convaincu que ses recherches allaient pouvoir aboutir à des mesures efficaces pour combattre ces affections. L’espoir de voir découvrir des moyens efficaces de vaincre ces maladies contagieuses qui s’abattaient régulièrement sur l’humanité depuis des siècles et des siècles n’était plus une utopie mais deviendrait bientôt la réalité.

Retour  à la vie locale

 5 décembre 1849, le maire Oscar Dejean remercie médecins et pharmaciens de leurs soins attentifs auprès de tous, nuit et jour.

13 avril 1850, nommé juge de paix du canton de Pessac, Oscar Dejean quitte ses fonctions de maire. Le notaire Jean Dumora devient maire, mais il est révoqué lors du coup d’Etat du 2 décembre 1851.

 

Sur le plan agricole on commence la culture du riz en 1847, à Villemarie, les premiers essais sont favorables. Déjà 4 ha sont cultivés en 1848, et, malgré quelques échecs, la riziculture se développe puisqu’en 1851 elle recouvre 100 ha pour une récolte de 2700 hectolitres. On va ensemencer 300 ha supplémentaires dans la plaine de Cazaux. Mais la culture ne va durer que 7 ans par manque d’eau et de bras (la peur de la malaria fait fuir les ouvriers espagnols) ; en raison aussi des normes administratives de culture restreintes, ainsi que des mesures d’hygiène et de salubrité stricte ; et de la concurrence venant de pays lointains. Les vignes sont toujours abondantes, mais des soins peu adaptés, insuffisants, diminuent l’attractivité du vin produit dans le Pays de Buch, à l’extérieur, Bretagne, Angleterre.

 

Dans la lettre suivante, nous aborderons la fin de vie de Jean Hameau, précédant de quelques années le bouleversement de l’organisation millénaire de la commune de La Teste et du Pays de Buch, avec la séparation du quartier d’Eyrac et la création d’Arcachon.

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